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Mehdi Khalloufi reçoit le prix de thèse AFM 2019
C'est le Prix Paul Germain de l'AFM, Association Française de Mécanique, que s'est vu décerner Mehdi Khalloufi. Il récompense son travail de thèse sur les écoulements multiphasiques avec changement de phase et ébullition dans les procédés de trempe qu'il a réalisé au CEMEF sous la supervision d'Elie Hachem, Rudy Valette et Elisabeth Massoni.
Le prix de thèse AFM 2019 décerné à Mehdi Khalloufi
Bravo Mehdi !
Mehdi Khalloufi, lauréat 2017 du prix Tom Bell
Mehdi Khalloufi, doctorant CEMEF, vient de recevoir le prix Tom Bell de l'association IFHTSE, the International Federation for Heat Treatment and Surface Engineering. Il récompense ses travaux de thèse sur la simulation de l'ébullition turbulente lors de la trempe industrielle.
Mehdi réalise sa thèse sur les écoulements multiphasiques avec changement de phase et ébullition turbulente dans les procédés de trempe industrielle. Il est encadré par Elie Hachem, Rudy Valette et Elisabeth Massoni.
Le prix Tom Bell honore les auteurs d'une communication de mérite exceptionnel présentée au congrès. Mehdi est invité à la prochaine édition en Chine en 2018, ses frais pris en charge par l'IFHTSE.
Une semaine à 79° latitude Nord
Thierry Coupez, expert en calcul intensif et mécanique des fluides, en mission à Svalbard
Une semaine dans les régions arctiques pour enregistrer des mesures sur les mouvements de la glace, les ondes élastiques induites par la houle et de relever les propriétés de l’eau de mer et son interaction avec la glace.
La recherche est un métier riche en surprises. Thierry Coupez, numéricien expert en calcul intensif et mécanique des fluides, revient d'une mission d'une semaine dont le but est la relève de mesures sur le terrain… Et pas n'importe lequel : un fjord encore pris dans les glaces à 79° de latitude nord dans l'archipel de Svalbard.
Onze personnes ont participé à cette mission, dont deux doctorants et trois étudiants master. Les équipements nécessaires aux mesures avaient été acheminés d'Oslo. Le centre universitaire UNIS situé à Longyearbyen a fourni les scooters des neiges indispensables pour aller sur le site retenu pour les mesures.
De retour, Thierry Coupez nous en dit plus :
Le trajet dure environ 2h30 pour se rendre sur le lieu d'études et autant pour rentrer, à -18°C/-15°C, les journées sont intenses. Si les conditions climatiques n'ont pas permis d'y aller tous les jours, nous avons pu faire des essais de drone sous-marin qui nous ont permis d'acquérir des images jusqu'à une centaine de mètres sous la surface de la glace.
Le travail s'intéresse principalement à la mécanique des fluides, l'interaction eau/glace étant encore assez mal connue, notamment aux échelles intermédiaires des fjords. L'objet d'étude est exceptionnel sur un terrain vierge. Cela permet d'inventer de nouveaux moyens de récolter des données, de nouvelles approches scientifiques.
Ici, je suis en support, je donne un coup de main. Je suis un mordu de haute montagne. C'est fantastique, j'ai une occasion exceptionnelle d'associer mes deux passions : la science et les grands espaces. J'espère faire partie de la prochaine mission en automne dont l'objet sera de remorquer un iceberg flottant. D'ici là, nous allons travailler sur le traitement des données, on a déjà commencé en fait.
C’est dans le cadre du projet "DOFI" (Dynamics of Floating Ice) financé par le Conseil de la Recherche de Norvège que Thierry Coupez est parti.
L'objectif de DOFI : apporter une meilleure connaissance de ce territoire complexe.
La région arctique de par les changements climatiques et les avancées technologiques offre de nouvelles opportunités de développement d'activités humaines (industrie, tourisme, voies de navigation entre l'Europe et l'Asie). Une compréhension scientifique de l'environnement arctique est nécessaire pour aider à mieux anticiper les dangers de la glace de mer et permettre une valorisation saine des régions polaires, sûre et respectueuse de l'environnement.
Le projet DOFI regroupe les acteurs scientifiques suivants :
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CEMEF MINES ParisTech, France
Il a démarré en 2018 pour une durée de trois ans. Le projet comprend des mesures sur le terrain, des expériences en laboratoire et de la simulation intensive. Ce territoire est le plus souvent investi par les chercheurs en météorologie, c'est la première fois qu'un projet arctique est porté par un laboratoire de mathématiques. Thierry Coupez travaillera à la simulation numérique des mouvements de icebergs par une approche directe en CFD.
>> Vous pouvez voir plus d'images de l'expédition sur notre compte instagram cemef_mpt
