Le Rapport d’activité 2021 est en ligne

2 septembre 2022

Le RA 2021 revient sur les temps forts et les succès de l'année écoulée. Il présente ses perpectives d'avenir, dynamisées par le Plan de relance.

 

En 2021, Mines Paris – PSL renforce sa visibilité internationale, grâce à l'Université PSL (Paris Sciences et Lettres). L'École a la volonté de répondre à la quête de sens des étudiants et confirme son engagement pour contribuer à relever les défis du changement climatique et à la compétitivité des entreprises.

  • Jacques Aschenbroich, président du CA de Mines Paris – PSL, co-signataire de l'éditorial, relève que « Pour être à la pointe des révolutions technologiques en cours, dans tous les secteurs d’activité, nous devons former davantage d’ingénieurs ; c’est ce dont la France a besoin. »

  • Le directeur général, Vincent Laflèche, souligne quant à lui, que « La mise en place de “The Transition Institute 1.5 (TTI.5)” renforce la visibilité de notre recherche. »

Le RA 2021 est à feuilleter ici.

> Télécharger le Rapport d'activité 2021

 

Nexus eau-agriculture-énergie

Le 19 septembre 2022

Séminaire organisé par The Transition Institute 1.5°

1er séminaire, ouvert à tous, proposé par The Transition Institute 1.5°


Avec la participation de Nicolas Flipo et Nicolas Gallois (Geosciences Mines Paris – PSL) et de Valentina Sessa (CMA Mines Paris – PSL).

  • Rendez-vous en ligne de 13h30 à 15h30
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Journées méditerranéennes des jeunes chercheurs

Du 13 au 14 octobre 2022

Rencontres autour de la chimie

La 10e édition des JMJC aura lieu à Nice, au Grand Château de Valrose.

 Les Réseaux Jeunes des divisions PACA (RJ-SF PACA) et (RJ-SCF OM) Occitanie-Méditerranée sont les organisateurs de ces rencontres.

  • 2 jours de congrès
  • 3 thèmes : Chimie organique, Chimie des matériaux et Modélisation moléculaire
  • 3 conférencier(e)s invité(e)s de renommée internationale
  • Conférences d’industriels
  • Et bien- sûr : les Communications orales et Sessions posters des jeunes chercheurs de nos régions


Les inscriptions (jusqu'au 6 octobre) et soumissions d’abstracts (avant le 9 septembre) sont ouvertes !

Contact : Iman Moulouad

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AI for the Sciences

Du 9 au 10 juin 2022

Workshop organisé par Mines Paris, dans le cadre de COFUND PSL

Ce workshop, qui aura lieu sur le campus Pierre Laffitte de Mines Paris, à Sophia Antipolis, pourra être suivi en mode virtuel.

Artificial Intelligence for the Sciences (AI4theSciences) est un programme doctoral porté par l’Université PSL. En 2021, plusieurs contrats doctoraux, aux interfaces de l’intelligence artificielle, ou du traitement des données massives, sont ainsi cofinancés.
(AI4theSciences est soutenu et cofinancé par le programme européen Horizon 2020 – Marie Skłodowska-Curie Actions-COFUND).

Ce premier workshop est organisé par Mines Paris – PSL.
Le programme, à télécharger, regroupe 3 plénières et une quinzaine de présentations par les lauréats des thèses "cofund" édition 2021 (+ un concert de musique).

Lieu : Mines Paris – PSL, campus Pierre Laffitte – Sophia Antipolis
Participation possible en mode virtuel
Contact : Elie Hachem

Portrait de nouveau : Baptiste Flipon

20 avril 2022

Baptiste Flipon poursuit son aventure au CEMEF.

Depuis janvier 2022, Baptiste est officiellement Ingénieur de recherche en métallurgie numérique dans l’équipe MSR.  Nous lui avons laissé le temps de s'installer dans ses nouvelles fonctions. Avec un peu de recul, il répond à quelques questions. 

Quel est ton parcours scientifique ?

J’ai fait ma thèse (2018) à l’INSA de Rouen. J’ai une formation en mécanique des matériaux, ma thèse portait sur les microstructures bimodales d’aciers inoxydables. Mes travaux de recherche comportaient à la fois un volet expérimental et un volet numérique ce que j’ai particulièrement apprécié. 
 
J’ai une culture scientifique assez proche de celle de l’équipe MSR du CEMEF. Par contre, je n’avais jamais travaillé sur les matériaux à chaud, notamment vis-à-vis des procédés de mise en forme. J’ai été recruté sur un COD (contrat de 3 ans) pour travailler spécifiquement à l’identification de paramètres dans des modèles développés par l’équipe MSR (Marc Bernacki et des doctorants) dans le cadre de la Chaire ANR Industrielle Digimu. Ces modèles servent à décrire les évolutions de microstructure dans les métaux. Les équations décrivant les mécanismes physiques comportent des termes qui doivent être identifiés et qui dépendent du matériau. L’objectif était d’avoir un modèle général descriptif des mécanismes physiques dans les métaux et avoir à l’intérieur certaines variables pour le rendre prédictif pour chaque matériau. Ainsi ce modèle peut servir à différents matériaux et différentes applications industrielles.
 
 

Quelle est ta mission aujourd'hui au CEMEF ?

 
Je suis passé en CDI en janvier sur un poste d’Ingénieur de Recherche en Métallurgie Numérique. L’association des deux termes est assez récente et se formalise. Je retrouve l’équilibre que j’avais tant apprécié en thèse entre expérimental et numérique. 
 
Ma mission porte sur les modèles et les paramètres matériaux de ces modèles dans le cadre le plus large possible. Je me retrouve à l’interface entre les développements de l’équipe et leur utilisation, notamment par les industriels. J’utilise les données issues de l’expérience pour les intégrer dans le modèle pour le rendre le plus prédictif possible (sur les plages températures – vitesses de déformation d’intérêt vis-à-vis des procédés industriels).  Je travaille avec les doctorants et leur apporte ma connaissance des modèles et des paramètres. 
 
J’apprécie de travailler dans un laboratoire public qui me permet de continuer à apprendre tous les jours. Ici aussi, il y a un équilibre que j’aime : approfondissement continu des connaissances et pieds sur terre en étant proche des besoins industriels. 
 
Ce poste est central, dans une équipe qui travaille très finement sur ce qui se passe au sein des matériaux et qui développe en parallèle des modèles avancés numériquement. Je suis un peu comme un « facilitateur » entre les deux aspects. Ce que j’apprécie tout particulièrement.
 
 

Quels sont les défis ?

 
Nous voulons développer un modèle capable de décrire le plus précisément possible le plus de mécanismes physiques tout en gardant des temps de calcul acceptables. La concordance des deux est le point difficile qui requiert de définir le meilleur compromis. Concilier ces deux aspects est un vrai challenge mais c’est aussi ce qui me plaît. Il y a un nombre élevé d’études en parallèle dans l’équipe qu’il faut mettre à profit. L’idée est d’utiliser ces développements de façon générique pour pouvoir les utiliser pour d’autres matériaux, d’autres utilisations. Cela implique une vision à long terme et une continuité dans les relations industrielles pour construire nos modèles brique par brique. 
 
 

Quelle contribution souhaites-tu apporter ?

 
En travaillant sur la brique intermédiaire, je veux contribuer à simplifier les modèles complexes. En conservant un pied dans la réalité expérimentale, je veux pouvoir décrire correctement ce qui est observé tout en conservant des temps de calcul acceptables pour une utilisation industrielle de la simulation.
 
 

Le CEMEF en 3 mots :

 
1. Expérience : 
Il y a une longue expérience à la fois des essais et de la modélisation ici au CEMEF. Cela m’a vraiment marqué en arrivant.
 
2. Innovation : 
Une vraie culture de recherche de nouvelles manières d’aborder les sujets étudiés existe ici.
 
3. Compréhension fine :
Les outils innovants à notre disposition nous servent à affiner notre compréhension des phénomènes, ce qui peut amener à des remises en question de ce que l’on sait.
 

 
 

L’ERC finance le projet d’Elie Hachem

17 mars 2022

Grande première pour le CEMEF. Elie Hachem reçoit une bourse ERC et nous sommes extrêmement fiers de sa réussite. 

L’European Research Council (ERC), ou Conseil Européen de la Recherche, vient d’annoncer la liste des bourses 2022. Le projet CURE « Controlling Unruptured Intracranial Aneurysms » d’Elie Hachem fait partie des 313 projets sélectionnés. C’est une magnifique nouvelle qui vient confirmer la valeur du travail réalisé par Elie Hachem et son équipe dans leurs domaines de prédilection de la mécanique des fluides et de l’interaction fluide-structure couplée à l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, à travers ce projet, Elie Hachem souhaite utiliser ses avancées scientifiques dans un domaine qui nous concerne tous, la santé. Le projet CURE s’intéresse tout particulièrement aux anévrismes crâniens,  cause de la mort de 500 000 personnes dans le monde . L’approche développée est originale, en abordant la question médicale de façon nouvelle. Elle associe plusieurs domaines scientifiques par le couplage de la mécanique des fluides, l’interaction fluide-structure et le machine learning pour le traitement des anévrismes non rompus. Elle apportera des solutions efficaces et adaptées à chaque patient.
Nous avons interrogé Elie Hachem sur son projet et la bourse qu’il vient d’obtenir. Il nous en dit plus :
Soumettre un “ERC” est en soi un sacré challenge et un accomplissement. J’avais envie d’une rupture dans mon métier de chercheur. Jusqu’à présent, notre démarche est de répondre à un besoin. Ici nous apportons la solution, ce projet crée une solution qui se déclinera de façon individuelle. Et ça me motive de me mettre au service de tous. Il y a aujourd’hui une rupture d’anévrisme toutes les 18 minutes, rien qu’aux Etats-Unis. C’est un vrai problème qui n’a pas de solutions faciles. J’ai obtenu une  bourse Consolidator d’un montant de 1,9 millions d’euros sur une période de 5 ans. Ce projet va me permettre à mon équipe et moi-même de transférer nos techniques avancées (calcul parallèle, maillage, solveur, géométrie complexe, apprentissage machine) de résolution en mécaflu et IFS à la santé.
Ma vision est que demain le soin médical sera complètement personnalisé.
Aujourd’hui l’IA par son apprentissage peut prédire des maladies. Elle est une aide à la décision dans la construction du soin. Notre projet va établir une nouvelle métrique dans les risques liés aux anévrismes : d’abord de choisir de traiter ou pas la personne atteinte d’un anévrisme et dans l’affirmative, décider quel traitement et comment aborder l’intervention chirurgicale.
Le projet CURE est une collaboration entre l’équipe CFL (CEMEF) et LMU Munich. Les personnes impliquées sont principalement: Elie Hachem, Philippe Meliga, Aurelien Larcher, Jonathan Viquerat (CEMEF), Bruno Figliuzzi, Augusto Fava Sanches, Yigit Özpeynirci and Professor Thomas Liebig (LMU Munich).

Soumettre un “ERC” est en soi un sacré challenge et un accomplissement. J’avais envie d’une rupture dans mon métier de chercheur. Jusqu’à présent, notre démarche est de répondre à un besoin. Ici nous apportons la solution, ce projet crée une solution qui se déclinera de façon individuelle. Et ça me motive de me mettre au service de tous. Il y a aujourd’hui une rupture d’anévrisme toutes les 18 minutes, rien qu’aux Etats-Unis. C’est un vrai problème qui n’a pas de solutions faciles. J’ai obtenu une  bourse Consolidator d’un montant de 1,9 millions d’euros sur une période de 5 ans. Ce projet va me permettre à mon équipe et moi-même de transférer nos techniques avancées (calcul parallèle, maillage, solveur, géométrie complexe, apprentissage machine) de résolution en mécaflu et IFS à la santé.