Nathalie Bozzolo, Médaille Portevin 2018 !

Le Cemef MINES ParisTech à l'honneur

3 mai 2018

La médaille Albert Portevin 2018 décernée par la Société Française de Métallurgie et de Matériaux (SF2M) a été attribuée à Nathalie Bozzolo, professeur MINES ParisTech, responsable de l'équipe Métallurgie, Structure, Rhéologie au CEMEF MINES ParisTech.

Cette médaille est attribuée tous les deux ans, à une personnalité française ou étrangère ayant apporté une contribution éminente dans les domaines dans lesquels s’est distingué Albert Portevin, notamment la transformation et les propriétés de mise en forme des matériaux.

Cette médaille, qui apporte une visibilité supplémentaire aux recherches en métallurgie faites au CEMEF aujourd'hui, "est la consécration d'un travail collectif", a déclaré Nathalie Bozzolo.

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Les aérogels : des matériaux fascinants

31 janvier 2018

Arnaud Rigacci (Centre Persée MINES ParisTech), avec la collaboration de Tatiana Budtova  (Cemef MINES ParisTech) et d'Irina Smirnova (Technical University Hamburg-Harburg) a dirigé la publication d'un numéro spécial du Journal of Sol-Gel Science and Technology (JSST) consacré aux matériaux de type aérogel.

Un véritable état de l'art de la recherche mondiale dans ce domaine est ainsi à découvrir, en libre accès.

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La doctorante du mois : Lucile Druel

Spécialiste des aérogels biosourcés, cette jeune doctorante du CEMEF est lauréate du Prix Innovation des Trophées de l’Ingénieur du Futur organisés par l’Usine Nouvelle.

20 décembre 2017

Le Prix Innovation des Trophées de l’Ingénieur du Futur organisés par l’Usine Nouvelle a été décerné à Lucile Druel le 5 décembre dernier.

Un article lui est consacré dans le numéro dédié.
 
Un belle continuité à son portrait de doctorante !
 
Toutes nos félicitations à Lucile !

Lancement : la Chaire DEEP avec Hutchinson

22 décembre 2017

Le 8 décembre 2017 a été inaugurée la Chaire Design & Engineering of Elastomers and Polymers (DEEP) avec Hutchinson et l’ESPCI Paris. La cérémonie était organisée au 507 Fab House, à Chalette-sur-Loing, site historique de l’entreprise où est également implanté son centre de recherche et d’innovation. C’est le début d’une collaboration scientifique appelée à durer 5 ans et qui mobilisera 6 thèses.

L’inauguration a rassemblé une délégation composée de chercheurs de l’ESPCI Paris, de MINES ParisTech et d’Hutchinson, en présence d’Alexis Ponnouradjou, Senior Vice President Research & Innovation d'Hutchinson, de Jean-François Joanny, directeur de l’ESPCI Paris et de Vincent Laflèche, directeur de MINES ParisTech. L’événement a été marqué par une présentation des enjeux de la Chaire DEEP par Sabine Cantournet (MINES ParisTech), François Lequeux (ESPCI Paris) et Karine Le Gorju (Hutchinson); titulaire et co-titulaires de la Chaire. Une visite de la salle immersive, de la salle de téléprésence et des vitrines technologiques a été proposée aux participants. 

À propos de la 507 Fab House

La 507 Fab House est érigée à l’emplacement d’une ancienne papeterie royale du XVIIIe siècle, acquise par le fondateur du groupe – Hiram Hutchinson – en 1853 qui y lance une fabrique de bottes en caoutchouc. La bâtisse a été partiellement reconstruite par Gustave Eiffel. Sa structure en acier est mise en valeur par la récente rénovation des lieux. Aujourd’hui, ce bâtiment entièrement repensé est conçu pour faciliter les interactions avec les clients et les collaborateurs du groupe.

Trois questions à Sabine Cantournet, titulaire de la Chaire DEEP
Quels sont les axes les plus importants de cette chaire ?

Nous avons réuni de façon unique des spécialistes des matériaux polymères en collaboration avec un industrielet impliquant trois laboratoires PSL d’excellence :

Cette synergie entre la physico-chimie, la physique et la modélisation/simulation numérique nous permet de nous positionner sur l’analyse de l’ensemble du cycle de vie du polymère pour l’innovation et la conception de nouveaux matériaux aux propriétés mécaniques exceptionnelles.
Cette chaire, nous offre un cadre exceptionnel et unique en France pour structurer cette recherche académique transversale sur les matériaux polymères (élastomères et thermoplastiques) et produire des connaissances et savoir faire.
L’ouverture sur des cultures scientifiques et industrielles est un cadre idéal pour former par la recherche des étudiants, ingénieurs, doctorants alliant haut niveau scientifique et pragmatisme économique.

Quel est le rôle d’HUTCHINSON ?

Le groupe HUTCHINSON, leader mondial des solutions « Caoutchouc et Thermoplastiques, Elastomères » est présent dans de nombreux secteurs industriels et tout particulièrement sur les marchés de l’aéronautique et de l’automobile. Ce grand industriel travaille sur quasiment toute la chaîne de valeur des matériaux polymères et élastomères : de la formulation à la fabrication de pièces industrielles. La collaboration prévue est, à ce titre, particulièrement précieuse.

Quels sont les principaux objectifs ?

– Créer un réseau d’experts académiques et industriels unique couvrant les domaines de la formulation, la physico-chimie, la modélisation physique et la simulation numérique des polymères pour produire un savoir et des méthodologies.

– Aider à la conception de nouvelles générations de polymères et composites par une approche multi-échelle et dimensionner les pièces industrielles dans une optique d'allègement et de réduction d'émission de C02.

A consulter : 

Les chaires de recherche à MINES ParisTech

 

Lancement de la Chaire DEEP

FiBreMoD2017, MINES ParisTech tisse l’avenir des composites

22 novembre 2017

Une école d’automne pour former la prochaine génération de chercheurs, experts en matériaux composites, apte à relever les défis sociétaux de la transition énergétique et des nouvelles mobilités.

Former la prochaine génération de chercheurs européens

Du 25 au 27 octobre 2017, MINES ParisTech organisait la 1re école d’automne du Réseau européen de formation innovante, FiBReMoD. Une cinquantaine de doctorants et chercheurs en début de carrière sont venus de toute l’Europe, partager l’expérience de six conférenciers renommés : Alexander Bismarck (Université de Vienne et Imperial College London), Anthony Bunsell (MINES ParisTech), Peter Davies (Ifremer), Andy Long (Université de Nottingham), Véronique Michaud (EPFL) et Albert Turon (Université de Girona).
Des mécanismes fondamentaux, aux exemples d’applications, ces experts ont partagé leur expérience et leur vision des défis techniques et scientifiques, actuels et futurs, qui font des matériaux composites des matériaux d’avenir.
L'enjeu est de taille, explique Sébastien Joannès, animateur de l’équipe FiBreMoD pour MINES ParisTech : «former la prochaine génération de chercheurs, experts en matériaux composites et leur permettre de relever les défis sociétaux de la transition énergétique et des nouvelles mobilités ».

Relever les défis climatiques grâce aux matériaux composites

Lancé en juillet 2016, dans l'élan impulsé par la Conférence de Paris sur le climat (Cop21), le programme FiBreMoD mise sur la création de nouveaux matériaux pour contribuer à limiter la dégradation du climat. L'idée pourait sembler farfelue, mais le défi est bien réel, démontre Sébastien Joannès.

« Parmi les voies empruntées pour tenter de contenir le réchauffement planétaire, l’hydrogène figure comme un vecteur prometteur de la transition énergétique.
Dans le cadre de FiBreMoD, le Centre des Matériaux MINES ParisTech a notamment pour objectif de renforcer ses activités composites liées au stockage de l’hydrogène.
Le stockage gazeux à haute pression est aujourd’hui le moyen le plus attrayant et le plus efficace pour un conditionnement rapide. Cette approche nécessite cependant des réservoirs capables de stocker l'hydrogène en toute sécurité, et pendant des années, à des pressions allant jusqu'à 700 bars. Sous de telles pressions les réservoirs en matériaux composites renforcés de fibres de carbone sont une technologie clé pour des utilisations embarquées ».

Ces applications exigent des chercheurs interdisciplinaires ayant une solide expérience, à la fois en modélisation et en expérimentation. C'est précisément l'objet du réseau FiBreMoD.

À propos de FiBreMoD
(Fibre Break Models for Designing novel composite microstructures and applications)

FiBreMoD s'inscrit dans le cadre d'une «Action Marie Sklodowska-Curie» Horizon 2020, visant à «accroître la compétitivité du système européen de recherche et d’innovation sur la scène mondiale ».
Il rassemble 9 acteurs bénéficiaires : KU Leuven, Imperial College, University of Southampton, Siemens, MINES ParisTech, Weizmann Institute of Science, Chomarat Textiles Industry, BAM, Toyota Europe) et 3 partenaires (4RealSim B.V., Acrats, DiaStron) autour de la caractérisation et la modélisation des matériaux composites.
D'une durée de 48 mois et pour un budget total de 3,370 millions d'euros, FiBreMoD constitue l'un des 25 programmes retenus sur 410 propositions.
Le Centre des Matériaux MINES ParisTech dirige les thèses de 4 des 13 doctorants internationaux recrutés.

« Fertilisation croisée » et valeurs européennes

L’école d’automne FiBreMoD2017 s’est tenue sur le site FIAP Jean Monnet, à proximité du site parisien de MINES ParisTech. Ce centre international «d'éducation et d'échanges», ainsi nommé en hommage à l'un des pères fondateurs de l'Europe, était l'endroit idéal pour organiser cette formation. En effet, la vocation de FIAP, « aider à construire une Europe ouverte au reste du monde, combattre le racisme et favoriser les échanges culturels entre les jeunes du monde entier », partage le dessein des actions Marie Skłodowska-Curie dont le programme FiBreMoD fait partie.
« Au-delà de l’événement, des liens entre les participants ont été "tissés" et contribuent à accroître une fertilisation croisée, vecteur d’innovation à l’échelle européenne », se réjouit Sébastien Joannès.

> Pour en savoir plus :

Employabilité des étudiants

MINES ParisTech dans le top 50 mondial

16 novembre 2017

Dans l'édition 2017 du Global Employability University Ranking, publiée le 16 novembre par le Times Higher Education, MINES ParisTech conserve la 36e place mondiale. L'École fait jeu égal avec l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

Le choix des recruteurs

Ce palmarès mondial des universités et grandes écoles se fonde sur un sondage réalisé auprès de 2 500 employeurs dans 22 pays, et auprès d’un second panel de 3 500 managers internationaux. Il démontre les excellentes performances de la France, en termes d'employabilité de ses étudiants. Avec 12 établissements dans le Top 150, elle arrive en 2e position (devant l'Allemagne et le Royaume-Uni), derrière les États-Unis.

Le classement des établissements français

Établissement

Classement 2017 Classement  2016
École polytechnique 22 43
HEC Paris 23 21
EM Lyon 27 26
École Normale Supérieure 32 33
MINES ParisTech 36 36
CentraleSupélec 41 42
ESSEC Business School 70 74
Sciences po 90 97
EDHEC 98 132
Université Pierre-et-Marie-Curie 104 87
Université Paris-Sud 129 113
ESCP Europe 149 NR