CEMEF À L’HONNEUR À LA WOM22

8 October 2019

CEMEF À L'HONNEUR À LA WOM22

 

 

Manon Isard, doctorante dans le pôle Procédés et Surfaces, a reçu le prix "Ken Ludema Best Paper" à la WoM conférence, 22nd International Conference on Wear
 
La WoM conférence accueille tous les deux ans la communauté scientifique internationale en tribologie. Elle a accueilli 350 participants du 14 au 18 avril 2019 à Miami.
 
 
Ce prix récompense Manon Isard pour son article "Third-body formation by selective transfer in a NiCr / AgPd electrical contact. Consequences on wear and remediation by a barrel tumble finishing"*.
 
Son travail de thèse porte sur la tribologie – étude de frottement et d'usure – dans un contact électrique. Elle a pu observer la formation d'un troisième corps, qui joue un rôle détériorant sur les surfaces en contacts. Elle explique ensuite quel traitement de surface a été appliqué pour éviter la formation de ce troisième corps.
 
Manon a reçu son prix avec bonheur et surprise. Elle ne s'y attendait pas. La victoire pour elle était en amont quand elle avait franchi la sélection très drastique et que son papier avait été retenu pour une présentation orale. Pour elle, le journal "Wear" associé à la conférence est LE journal de sa communauté. Elle n'a pas imaginé la suite.
 
C'est une sacré expérience dont elle se souviendra : premier papier, première conférence internationale, première présentation orale en anglais et… cerise sur le gâteau : un prix. 
 
Toutes nos félicitations à Manon !
 
 
*références de l'article : Wear, vol. 426-427, pp.1056-1064, 2019, auteurs : M. Isard, I. Lahouij, P. Montmitonnet, J-M. Lanot
 

 

Deux Prix Pierre Laffitte 2019

10 October 2019

La troisième édition du Prix Pierre Laffitte vient de s'achever. Elle s'est tenue à MINES ParisTech à Sophia Antipolis le 25 octobre dernier. En lice huit finalistes sélectionnés sur dossier. Ils sont doctorants et commencent leur 3ème année de thèse.

Parmi eux, Emilie Forestier et Luiz Peirera, doctorants CEMEF. Ils reçoivent respectivement le 2ème et le 3ème prix Pierre Laffitte.

Les huit candidats ont présenté à l'oral leur projet de thèse devant un jury issu du monde académique et du milieu industriel.

Nous sommes heureux de féliciter les deux lauréats du CEMEF : Emilie Forestier (2ème prix) et Luiz Pereira (3ème). Ils ont fait des présentations remarquables qui prouvent la qualité de leurs travaux de thèse.

Emilie Forestier fait sa thèse avec Noëlle Billon dans l'équipe MPI. Elle travaille sur la "Mise en forme d’un polymère biosourcé, le polyéthylène furandicarboxylate)(PEF), pour l’emballage alimentaire". Elle réalise sa thèse en collaboration avec l'Université Côte d'Azur et l'Ademe.  

Luiz Pereira fait sa thèse sur "les mécanismes de formation de bulles dans les verres nucléaires". Sa thèse est en collaboration avec le CEA. Au CEMEF, il est encadré par Franck Pigeonneau, dans l'équipe CFL.  

Leur prix s'accompagne d'une gratification de 1000 € et 500 €.
Ophélie Vermeulen, doctorante à l'IPMC (Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire), reçoit le 1er prix, doté de 1500 € ainsi que la Médaille Pierre Laffitte 2019.
 
Plus généralement, il faut noter le très bon niveau de tous les finalistes. Un grand bravo à tous.
 

Qu'est-ce que le Prix Pierre Laffitte ?

Ce Prix s'adresse aux doctorants de 2ème année.
 
Il récompense l’excellence et l’innovation dans les nombreux domaines de la recherche partenariale avec l’industrie. Au travers d’une démarche scientifique rigoureuse, alliant savoir, savoir-faire, créativité et innovation, les candidats doivent ainsi démontrer comment leurs travaux sont ou seront amenés à avoir un impact majeur dans le dynamisme et le renouveau de l’industrie française.
 
Il est créé en l'honneur du Professeur Pierre Laffitte, ancien Directeur de l'Ecole des Mines de Paris (1972-1984), Sénateur des Alpes-Maritimes (1995-2008) et fondateur de Sophia Antipolis, parc de haute technologie. Il célèbre un précurseur passionné par les questions d’intérêt collectif. Pierre Laffitte a fortement influencé le monde scientifique en mettant en oeuvre le concept de recherche partenariale orientée vers l’industrie.
 

Le projet d'Emilie Forestier :
 
Actuellement, les bouteilles en plastique sont fabriquées à partir de PET, matériau issu de la pétrochimie. A l’échelle industrielle, les bouteilles sont mises en forme grâce au procédé ISBM (Injection-Stretch-Blow-Moulding) qui consiste à étirer puis souffler le matériau à chaud contre un moule froid. A la fin de ce procédé, la microstructure du matériau est changée : elle est devenue organisée. Le matériau, initialement amorphe, est semi-cristallin avec de meilleures propriétés mécaniques, thermiques et barrières. La dépendance au pétrole se réduisant, le marché des bouteilles recherche une alternative biosourcée avec des propriétés au moins équivalentes à celles du PET. Un nouveau candidat 100% biosourcé est à l’étude : le poly(éthylène furandicarboxylate) ou PEF. Le PEF peut être synthétisé à partir du fructose de plantes, comme la canne à sucre, et est considéré comme l’analogue biosourcé du PET, chimiquement parlant. Ses propriétés thermiques, mécaniques et barrières ont fait l’objet de peu d’études scientifiques à l’heure actuelle. L’objectif de ce travail de thèse est d’explorer la pertinence de ce nouveau matériau, ainsi que sa capacité à être mis en forme dans des conditions certes différentes mais pas orthogonales à celles du PET.
 
 

Le projet de Luiz Pereira :
Cette thèse se déroule dans le cadre du développement des procédés de vitrification des déchets nucléaires et s’intéresse à des dégagements gazeux ayant lieu lors de l’élaboration du verre de confinement. L’objectif de cette thèse est la compréhension fondamentale de la formation des bulles d’oxygène liée aux réactions d’oxydo-réduction dues à un élément multivalent provenant du déchet nucléaire dissout dans le bain de verre. Nous nous intéressons aux mécanismes de nucléation et de croissance en fonction de la température. Nous nous penchons également sur le comportement des bulles dans le bain de verre en fonction du temps. Nous utilisons une méthodologie couplant des techniques numériques et expérimentales pour répondre à ces questions.

 

Mehdi Khalloufi, lauréat 2017 du prix Tom Bell

29 June 2017

Mehdi Khalloufi, doctorant CEMEF, vient de recevoir le prix Tom Bell de l'association IFHTSE, the International Federation for Heat Treatment and Surface Engineering. Il récompense ses travaux de thèse sur la simulation de l'ébullition turbulente lors de la trempe industrielle.

Mehdi réalise sa thèse sur les écoulements multiphasiques avec changement de phase et ébullition turbulente dans les procédés de trempe industrielle. Il est encadré par Elie Hachem, Rudy Valette et Elisabeth Massoni.

Le prix Tom Bell honore les auteurs d'une communication de mérite exceptionnel présentée au congrès. Mehdi est invité à la prochaine édition en Chine en 2018, ses frais pris en charge par l'IFHTSE.

Prix SF2M 2019 de la meilleure communication

23 October 2019

C'est Julien Fausty, doctorant CEMEF, qui reçoit le Prix de la meilleure communication orale des Journées Annuelles de la SF2M 2019.

Il a présenté son travail de thèse sur l'"Anisotropic grain boundary energies and their effects on simulations of grain growth in polycrystals". Julien Fausty a réalisé ses recherches dans le cadre de la Chaire Opale sous la direction de Nathalie Bozzolo et Marc Bernacki.
 
Cette année, les JA SF2M ont eu lieu à Paris du 21 au 23 octobre, accueillant 150 participants de la communauté.
 


Toutes nos félicitations ! Julien Fausty vient de finir sa thèse. Sa soutenance est prévue le 23/01/2020.

Le 1er Prix Atos-Joseph Fourier décerné à l’équipe CFL

4 July 2019

Belle récompense pour Elie Hachem et son équipe. Ils reçoivent le 1er prix Atos – Joseph Fourier 2019, dans la catégorie simulation numérique, calcul intensif*.

Ce prix récompense leur travaux originaux sur le maillage parallèle anisotrope combiné aux méthodes d'immersion pour des simulations complexes en mécanique des fluides. Ce que le jury a relevé qui fait toute la valeur du projet est ceci :
 
"Ces outils de modélisation sont 100 à 1000 fois plus précis que les outils actuels dédiés en particulier à la mécanique des fluides. Ils permettent une compréhension très fine du comportement des fluides complexes et accélèrent ainsi la découverte de nouveaux phénomènes physiques."
 

Ce prix en est à sa dixième édition. La cérémonie avec les lauréats a eu lieu le 2 juillet 2019 à Paris. Une petite partie de l'équipe CFL était présente pour recevoir sa distinction des mains de Sophie Proust, Directrice de la Technologie du Groupe Atos et Philippe Lavocat, PDG de GENCI.

Photo Atos

Prix collectif donc, par choix et comme une évidence pour Elie Hachem, qui considère que toutes les avancées actuelles ont été possibles grâce au travail de tous ceux qui participent ou ont participé à la vie de l'équipe CFL actuelle. C'est donc naturellement qu'il a associé deux anciens chercheurs du centre, Hugues Digonnet et Luisa Silva, aujourd'hui à l'Ecole Centrale de Nantes.
 
*Le prix Atos – Joseph Fourier existe depuis 2009, il récompense des chercheurs du monde entier dans le domaine de la simulation numérique, le calcul scientifique et l'intelligence artificielle. Cette distinction vise à donner un coup d'accélérateur à la recherche et l'innovation de l'activité sélectionnée. Elle s'accompagne d'une gratification de 10 000 euros.
 
Toutes nos félicitations à Elie Hachem et à l'équipe CFL !
 

 

Patrick Navard, CELL Division fellow 2019 de l’ACS

15 February 2019

Nomination prestigieuse pour Patrick Navard qui se voit recevoir le titre de Fellow de la Division "Cellulose & Renewable Materials" de l'American Chemical Society.

 
L'American Chemistry Society est la plus grande société savante au monde avec 164.000 membres ! Sa division Cellulose & Renewable Materials compte 2.300 membres.
 
Chaque année, depuis 1983, elle récompense l'un de ses membres qui a œuvré pour le développement de son domaine scientifique.
 
C'est une première pour un français de recevoir ce titre. A ce jour, seuls deux scientifiques hors de la zone nord américaine avaient eu l'honneur de cette distinction, un suédois et un anglais.
 
Patrick Navard reçoit ce titre cette année pour tout le travail qu'il a réalisé dans le cadre du réseau d'excellence sur les polysaccharides, EPNOE.
 
Toutes nos félicitations !